Domaine Hubert Lamy Saint-Aubin 1er Cru "Derrière chez Edouard" 2015
- 2015
- •
- Bourgogne - Côte de Beaune
- •
- Saint-Aubin
- •
- 75 cl
- •
- Chardonnay
Description du domaine
Hubert Lamy Revue du Vin de France 1* (Vigneron de qualité) ; Bettane & Desseauve 3*** (Domaine de haute qualité) Depuis des générations, le domaine Hubert Lamy porte haut les couleurs de Saint-Aubin et fait partie des grands représentants de cette appellation et de la Côte de Beaune. Olivier et Karine Lamy, à la tête du domaine depuis 1995, démontrent millésime après millésime toute l’étendue de leur talent en conduisant le domaine avec un savant mélange de respect des traditions et de constante recherche qualitative. L’attention portée en vigne et à la cave sur une approche parcellaire se révèle avec brio dans les vins qui réussissent à exprimer l’identité aromatique des différents climats de Saint-Aubin. Les vins blancs du domaine sont cristallins et dévoilent, tout en dentelle, une trame de finesse et de tension prodigieuse. Des diamants éclatants de pureté qui brilleront encore au fil du temps. La famille Lamy est une famille de vignerons historiques de Saint-Aubin puisque la première génération remonte jusqu’en 1640. La culture de la vigne occupe donc une place prépondérante dans l’histoire de cette famille bourguignonne. Le domaine porte le nom d’Hubert Lamy depuis 1973, année durant laquelle il décida de créer son propre domaine après avoir travaillé avec son père, et donc grand-père de l’actuel Olivier Lamy. Le domaine comptait à l’époque aux alentours de 8 hectares principalement situées sur des appellations régionales. C’est en 1990 que le patrimoine du domaine s’est étoffé par l’acquisition ou le fermage de nouvelles parcelles situées sur des grands terroirs de Saint-Aubin : "La Chatenière", "Murgers des Dents de Chien", "Clos du Meix". Le domaine s’est également agrandi par de nouvelles plantations sur notamment "En Remilly", "La Princée", et "Derrière chez Edouard", anciennement plantées en pinot et replantées en chardonnay. Après une formation et des stages à l’étranger et en France, notamment aux côtés du légendaire Henri Jayer et au sein du fameux domaine Méo Camuzet, Olivier Lamy rejoint le domaine familial en 1995, accompagné de son épouse Karine. Très vite, ils apportent au domaine de nouvelles idées et pratiques à la vigne et en cave tout en pérennisant la richesse des savoir-faire traditionnels inculqués depuis des générations par les aïeux. A cette époque, Olivier Lamy fut par exemple l’un des premiers vignerons à investir dans une table de tri. En 2003, le domaine a agrandi et renové sa cuverie en créant notamment une unité de pressurage, équipée de deux pressoirs pneumatiques. Aujourd’hui, le domaine compte 17ha de vignes dont 9ha sur Saint-Aubin. A la vigne, l'intégralité du domaine est en lutte raisonnée. Tous les travaux de vigne sont effectués dans le but de préserver l’environnement naturel avoisinant afin de sauvegarder une biodiversité au cœur des vignes. Aucun désherbant ou autres pesticides n’est utilisé afin que le terroir s’exprime dans sa personnalité la plus pure dans les raisins. Toutes les parcelles sont labourées soit au tracteur, ou au treuil sur certaines parcelles où le dénivelé est trop important. Aucun désherbant, ni produit de synthèse, ou engrais chimique n’est utilisé. Les rendements sont limités par un ébourgeonnement puis des vendanges en vert. Chaque travail à la vigne est effectué dans le but d’atteindre une qualité optimale des raisins qui garantisse un parfait état sanitaire et une maturité optimum. Les vendanges sont effectuées lorsque les maturités sont atteintes et se font manuellement en bacs ou en petites caissettes afin de ne pas abimer les raisins. En cave, l’approche parcellaire s’exprime avec force et conviction. Ici, chaque parcelle est vinifiée et élevée séparément afin de conserver l’identité de chaque terroir du domaine. Les raisins sont pressés délicatement dans un pressoir pneumatique, peu débourbés puis entonnés dans des fûts de 300L ou des demi-muids de 600L où les fermentations démarrent. Les températures sont contrôlées dans une cave froide permettant une fermentation longue et douce. Les vins sont légèrement bâtonnés mais avec parcimonie toujours dans un souci de ne pas maquiller le terroir. Les fermentations malolactiques se font en fûts. Les vins sont soutirés au mois d'aout, collés à la caséine et filtrés légèrement au Kieselgur. Les doses de dioxyde de soufre (SO2) sont apportées en fonction des analyses. |
|
|
A la vigne : |
Le terroir et les sols : Les calcaires les plus jeunes sont des marnes blanches sur le haut des coteaux. Ce calcaire est souple et les racines vont puiser les minéraux dans le calcaire. Surface : 1,68 Ha. Date de plantation : 2000 | |
Philosophie : Principes de la culture biologique | |
Informations sur le millésime 2015 : 2015 est un millésime exceptionnel sur toute la Bourgogne, ressemblant à son aîné de 10 ans, le millésime 2005. De conditions météorologiques idéales tout au long de l’année culturale ont permis d’accoucher de superbes raisins parfaitement mûrs, à la peau ferme et aux pépins craquants. Pour les vignerons, le seul écueil à éviter portait sur le risque de surmaturité des raisins. | |
En cave : | |
Vinification et élevage : En cave, l’approche parcellaire s’exprime avec force et conviction. Ici, chaque parcelle est vinifiée et élevée séparément afin de conserver l’identité de chaque terroir du domaine. Les raisins sont pressés délicatement dans un pressoir pneumatique, peu débourbés puis entonnés dans des fûts de 300L ou des demi-muids de 600L où les fermentations démarrent. Les températures sont contrôlées dans une cave froide permettant une fermentation longue et douce. Les vins sont légèrement bâtonnés mais avec parcimonie toujours dans un souci de ne pas maquiller le terroir. Les fermentations malo-lactique se font en fûts. Les vins sont soutirés au mois d'aout, collés à la caséine et filtrés légèrement au Kieselgur. Les doses de dioxyde de soufre (SO2) sont apportées en fonction des analyses. La mise en bouteilles se fait après 12 à 18 mois d'élevage. | |
Dans le verre : | |
Ce vin dévoile une robe claire et limpide, de couleur jaune pâle. Les senteurs printanières se répandent au premier nez sur un registre d’agrumes frais combinés aux fruits à la chair blanches et aux fleurs blanches. Les notes grillées et fumées accompagnent subtilement cette parade envoûtante. La bouche allie puissance et finesse grâce à son intensité aromatique, équilibré par une trame minérale persistante. La finale vient chuchoter un filet en dentelle salivant et de grande longueur. Superbe. | |
Conseils de dégustation : | |
Il est conseillé d’attendre minimum 2 ans pour déguster ce Saint-Aubin. Ce vin peut être conservé en cave pendant au moins 8-10 ans sans problème. | |
L’accord gourmand conseillé : | |
Ce premier cru « Derrière Chez Edouard » pourra se déguster sur des poissons nobles tels un turbot, une sole, une lotte, ou sur des noix de saint jacques. |